Chronique Manga : Le Chat aux Sept Vies Vol. 1

Pour fêter cette nouvelle année les éditions Glénat, osent nous sortir une nouvelle série basée sur nos amis félins. Le chat aux sept vies, premier manga édité en France de Gin Shirakawa, série qui ne comprendra que 3 tomes, elle sera donc une toute petite. Une nouvel fois basé sur les chats mais pas que, car oui ils sont très présents mais ils vont croisés le chemin d’humain et chamboulé leurs vies…

Nanao et Machi sont deux chats qui vivent dans la rue. Ils se remplissent le ventre grâce aux “tables” que leur servent les humains, et vivent au quotidien au contact de la mort. À leurs yeux, les humains n’existent que pour les nourrir. Sauf qu’un beau jour, ils font la rencontre de Yoshino Narita, une jeune femme membre de cette espèce qu’ils exècrent tant. Pour elle comme pour eux, la première impression est catastrophique. Mais à terme, cette rencontre changera radicalement leurs vies à tous les trois…
L’indépendance vaut-elle qu’on y sacrifie la moitié de son espérance de vie ?

Nanao, le chat à la clochette et à la queue en clé et Machi, aux yeux bleus, sont deux chats errants. Nos deux amis félins essayent t’en bien que mal de survivre dans la rue ou il fait froid et ou les « tables ou se nourrir sont de plus en plus rares.
Dans le même quartier vivent Kippei, un jeune homme adorant les chats, et Yoshino sa sœur, qui elle à l’aire de les détester. Nos deux bipèdes font tous ce qu’ils peuvent pour maintenir à flot les bains publics « Narita ».
La vie dans le quartier est de plus en plus dure aussi bien pour les chats que pour les propriétaires des bains.
Par pur hasard, Nanao et Machi cherchant un endroit où se réchauffer et passer les nuits s’installent aux bains publics Narita, mais se font chasser par Yoshino, qui les à en horreur, mais pour quoi une telle haine envers les félins ?
On apprendra qu’il y a un lien important entre Yoshino et Nanao, un lien mélancolique et tragique.

Le dessin de Gin Shirakawa est très soigné, la mise en place des cases et des angles de vues sont particulièrement bien adaptées. Les chats sont justes magnifiques, et sont très expressifs. Il en est de même pour les personnages humains dont il nous est très facile de ressentir se que veut exprimer l’auteur. C’est un auteur qu’il faudra garder à l’œil (pour le suivre : https://note.com/shgin ).

Du coté de l’édition rien d’exceptionnel, Glénat fait un travail propre sans fioriture.

Je m’attendais à énième manga nunuche sur les chats, avec moult stéréotype gags etc… Et bien pas du tout, ce fut une lecture plus qu’agréable, c’est beau. Les mimiques est expressions sont géniales et l’histoire est touchante, je ne peux donc que vous conseiller de vous lancer dans cette lecture d’autant plus qu’il s’agit d’une petite série en 3 tomes.